8 signes qu'il est temps de changer de médicaments

Articles à des fins éducatives uniquement. Ne vous soignez pas. Pour toutes questions concernant la définition de la maladie et les modalités de son traitement, contactez votre médecin. Notre site n'est pas responsable des conséquences causées par l'utilisation des informations publiées sur le portail.

Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde (PR) interfèrent-ils avec votre vie quotidienne? Avez-vous eu des effets secondaires désagréables avec vos médicaments? Votre plan de traitement actuel pourrait ne pas convenir.

Apprenez à reconnaître quand votre plan de traitement devra éventuellement être modifié. Voici quelques signes indicateurs.

1. Vos symptômes ne sont pas contrôlés

Si votre état n'a jamais été totalement contrôlé, il est temps de parler à votre médecin. Même si vous vous sentez un peu mieux qu'avant le traitement, il est important de rechercher un meilleur contrôle des symptômes. Le but ultime du traitement est la rémission ou une faible activité de la maladie. Ce sont des états dans lesquels vos symptômes disparaissent ou presque.

Pour mieux contrôler vos symptômes, votre médecin pourrait vous suggérer de passer d’un médicament à l’autre. Ils peuvent également vous conseiller d’ajuster votre dose actuelle de médicaments prescrits ou d’ajouter un autre médicament à votre plan de traitement. Dans certains cas, la combinaison de plusieurs médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie peut être utile.

2. Vos symptômes sont revenus

Si vos symptômes sont revenus après une période de soulagement, votre plan de traitement actuel pourrait ne pas fonctionner comme prévu. Il est possible que votre corps ait développé une tolérance à un médicament prescrit. Ou vous pouvez rencontrer une poussée qui n'est pas contrôlée par vos médicaments actuels.

Votre médecin pourrait vous suggérer de modifier votre posologie, de changer de médicament ou d’ajouter un autre médicament à votre traitement.

3. Vous avez développé de nouveaux symptômes

Les nouveaux symptômes, tels que la douleur dans les articulations précédemment non affectées, sont souvent le signe que votre maladie a progressé. Cela signifie que l'inflammation sous-jacente n'est pas sous contrôle. Pour soulager votre inconfort et prévenir d'autres dommages, il pourrait être nécessaire de modifier vos médicaments.

Votre médecin peut décider d’ajuster la posologie prescrite ou de recommander de nouveaux médicaments en remplacement ou en complément des médicaments que vous prenez actuellement.

4. Vous avez des difficultés avec les effets secondaires

Si vous pensez que vos médicaments contre la PR entraînent des effets secondaires, parlez-en à votre médecin. Par exemple, les effets secondaires indésirables les plus fréquents sont les maux de tête, les nausées et la fatigue. Dans de rares cas, des effets secondaires plus graves peuvent survenir, tels que des réactions allergiques potentiellement mortelles. Les médicaments biologiques peuvent également vous rendre vulnérable aux infections graves.

Pour limiter les effets indésirables, votre médecin pourrait vous recommander de modifier votre schéma thérapeutique. Par exemple, ils pourraient suggérer d’ajuster votre posologie ou d’échanger vos médicaments. Dans certains cas, ils peuvent vous conseiller de prendre des médicaments en vente libre ou sur ordonnance pour gérer les effets secondaires.

5. Vous êtes traité pour d'autres conditions

Si vous avez commencé à prendre un nouveau médicament ou supplément pour gérer un autre problème de santé, il est important que vous discutiez avec votre médecin de vos interactions médicamenteuses potentielles. Parfois, un médicament ou un supplément peut interférer avec un autre. Certains médicaments et suppléments peuvent également interagir de manière à produire des effets secondaires désagréables ou dangereux.

Consultez toujours votre médecin avant de prendre un nouveau médicament, supplément ou produit à base de plantes. Si votre médecin s’inquiète d’éventuelles interactions médicamenteuses, il pourrait vous recommander d’autres médicaments ou stratégies de traitement.

6. Vous êtes enceinte

Si vous prenez des médicaments pour traiter la PR et que vous pensez être enceinte, informez-en votre médecin immédiatement. Certains médicaments peuvent traverser votre placenta et affecter votre fœtus. Certains médicaments peuvent également être transmis aux nourrissons allaités par le lait maternel.

Votre médecin peut vous recommander de modifier temporairement votre plan de traitement pendant votre grossesse ou l'allaitement.

7. Vous ne pouvez pas vous permettre vos médicaments actuels

Si vous ne pouvez vous permettre vos médicaments actuels, discutez avec votre médecin de vos options. Demandez-leur si des alternatives moins coûteuses sont disponibles. Par exemple, les alternatives génériques aux produits de marque sont souvent moins chères.

Dans certains cas, vous pourriez être admissible à des programmes d'assistance aux patients. Par exemple, vous pourriez être admissible à des prestations financées par le gouvernement, telles que Medicaid ou Medicare. La Fondation de l’arthrite tient également à jour des listes d’organisations d’aide financière et de programmes de sociétés pharmaceutiques offrant un soutien financier.

8. Vos symptômes ont disparu

Si vos symptômes ont disparu, votre polyarthrite rhumatoïde (PR) pourrait être en rémission. En conséquence, votre médecin pourrait vous suggérer de modifier vos médicaments. Par exemple, vous pourrez peut-être réduire votre dose ou arrêter de prendre certains médicaments.

Dans certains cas, la modification de votre plan de traitement peut entraîner le retour de vos symptômes. Ceci est connu comme une rechute.

La livraison

De nombreux médicaments sont disponibles pour traiter la PR. Les médicaments qui fonctionnent bien pour une personne peuvent ne pas fonctionner pour une autre. Il est important d'élaborer un plan de traitement adapté à vos besoins. Si votre plan de traitement actuel vous inquiète, n'apportez aucune modification sans consulter votre médecin au préalable.